24 oct 2007

J'm


J’aime les histoires qui ne se terminent pas,
Celles qui ne cessent de se terminer,
Celles qui n’ont jamais commencé.

J’aime les plages en hiver, toutes entières livrées aux chiens,
Aux promeneurs solitaires, aux vieux en quête de rien,
Rivages à nouveau vierges, éclaboussés d’embruns.

J’aime l’eau dormante des ports déserts,
Quand elle reluit sous un brusque crépuscule,
Miroir métallique où se reflètent pêle-mêle,
Barques bariolées, voiliers calfeutrés,
Pauvres deux-mâts grisâtres en mal de canicule.

J’aime le vent en face et le soleil oblique,
Les ombres longues, la brume qui découpe et estompe
Au loin, la silhouette de la ville.

J’aime sous moi les roues et le chemin qui court,
Et les moutons sur les vagues, et las cahots de la route,
Aussi les cerfs volants, les avions qui déchirent le ciel,
Et les canes des pêcheurs, ployées par la mer.

J’aime les fins qui ne se racontent pas,
Celles qu’on n’en finit pas d’évoquer,
Celles qui voguent, fragiles, de l’absurde au secret.



1 comentario:

Anónimo dijo...

MOIJ'AIMECEPOÈMEETSESFAUTESD'ORTHOGRAPHEETSAPHOTOETLESDEUXROUESSOUSENTENDUSMP